CV et parcours personnel

CV


Etudes  

2015: Formation en naturopathie (Natur'Alpes, Aix Les Bains)
2014: Formation d'"Éducatrice de santé" (Attestation de validation des acquis, Natur'Alpes, Aix Les Bains)
2013: Formation de "Conseillère en produits biologiques et naturels" (Attestation de validation des acquis, Natur'Alpes, Aix Les Bains)
1996: Une année d'étude de graphologie par correspondance (Educatel).
1995: Bac ES


Expériences professionnelles: 

- Saisons estivales 2011-2012-2013: Accueil et surveillance du public au château de Clermont En Genevois, pendant les heures de visite et de spectacle.
- 2011-2012: aide à domicile à l'ADMR d'Alby Sur Chéran, intervention auprès de personnes âgées pour effectuer les tâches du quotidien (ménage, courses, "relationnel"...).
- 2008-2010: Employée de Vie Scolaire à l'école primaire de Groisy, aide aux élèves handicapés, surveillance ponctuelle de la classe, gestion de la bibliothèque.


Stages et formations courtes: 

- Stage d'observation d'une semaine au sein de l'association Régénère lors d'un stage de niveau 1 en mai 2015.
- Formation de 2 jours pour l'accompagnement des personnes autistes, fin 2014 (organisé par l'association Autisme Eveil 74).
- Stage de l'association Régénère: niveau 1 en 2013, niveau 2 en octobre 2014.
- Conférence-débat de 2 jours sur l'autisme, animée par Josef Schovanec à Grenoble, en janvier 2014 (organisée par l'association Autisme VIES).
- Stages d'observation de 7 jours au magasin bio La Source, à Annecy, en novembre 2013.
- L'herboristerie familiale (4 weekends) avec l'Ecole Lyonnaise des Plantes Médicinales, en 2012-2013.
- Stage d'observation d'une semaine au Brise Glace, Annecy, 2007.


Divers: 

Informatique: Word, Excel, Explorer,... : usage courant.
Bon niveau d'anglais, écrit et parlé (séjours aux USA).
Hobbies: lecture (nutrition, autisme, fictions, psychologie...), écriture, photographie, yoga.
Permis B, véhicule.


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Parcours personnel:


On peut dire que j'ai eu un parcours atypique et quelque peu chaotique.
Je suis tombée en dépression à 16 ans alors que j'étais en classe Seconde. Après avoir terminé l'année scolaire très laborieusement, je parvins à continuer mes études avec le CNED. Après avoir tenté, sans succès, de réintégrer le lycée en Terminale, je retournai aux cours par correspondance, et j'obtins mon bac en candidat libre.
Le type de commentaire qui revenait le plus souvent sur mes bulletins scolaires était "Elève sérieuse, doit participer d'avantage". L'élève "sérieuse", très "discrète" et disciplinée que j'étais échoua complètement à s'adapter aux exigences et à l'environnement d' un grand lycée privé, à la ville (St Michel à Annecy), après avoir passé 5 ans dans un petit collège public, à la campagne en plein milieu des champs (à Alby sur Chéran).

Ma vie professionnelle ne put commencer que bien plus tard, une fois que je fus remise d'aplomb, à 31 ans.
J'ai vécu en quasi recluse dans la maison familiale de 1993 à 2005. Je n'étais pas une "hikikomori" * pure et dure: je n'avais aucune vie sociale mais je sortais de temps en temps me promener, j'allais parfois au cinéma, je prenais beaucoup de photos (surtout des chats, jardins, fleurs & paysages), j'écrivais beaucoup aussi, il m'arriva même de faire quelques voyages, et je supportais de me rendre à un repas de famille 1 ou 2 fois par an.
Cette dépression/burnout n'a jamais été diagnostiquée officiellement par un médecin - je refusais obstinément tout traitement allopathique - mais j'ai été suivie 8 ans par une psychothérapeute (2000-2008, voir la lettre ouverte envoyée en 2015 à cette psychothérapeute). Et cela tombe bien! Pour moi, un naturopathe se doit d'avoir "travaillé sur lui", d'avoir œuvré à panser ses plaies afin de pouvoir aider ses clients à soigner les leurs!

Avant de commencer à travailler, on peut dire que je me suis beaucoup "cherchée". De 2005 à fin 2007 j'ai par exemple fréquenté intensivement les salles de concerts de la région d'Annecy, les cafés-concert, les MJC, les salles des fêtes, les festivals..., autant que les "SMAC": je prenais des photos de concert, j'écrivais des chroniques et tenais un site web consacré à la scène rock locale. Je mettais mes "intérêts restreints" pour la musique, l'écriture et la photo au service de la pratique de mes habiletés sociales. Il y avait du boulot!

Mon parcours professionnel m'a permis de continuer le développement de certaines compétences: en tant qu'employée de vie scolaire attitrée à l'accompagnement des élèves handicapés, je pus me réconcilier avec l'environnement scolaire que j'avais fortement pris en grippe durant mon enfance et cet emploi me mit pour la première fois en contact avec des enfants autistes (un garçon Asperger en CE2 qui parlait plus que moi et un enfant de maternelle avec un diagnostic de "retard de développement" qui parlait très peu, ne maîtrisait pas l'emploi du "je", faisait de l'écholalie, etc... et dont je me sentais "curieusement" plus proche que du petit "aspie").
Mes emplois d'aide à domicile et d'agent d'accueil me forcèrent à continuer à développer mes habiletés sociales, mon adaptabilité et ma "polyvalence".
En 2012, alors que j'étais aide à domicile, je commençai à avoir envie de me donner un horizon professionnel, une profession digne de ce nom, envie d'obtenir un diplôme.
Mes intérêts personnels avaient fini par "mûrir" et converger dans une même direction: celle de la naturopathie.
C'est aussi en 2012 que je me découvris "aspie". Cela faisait des années que je me sentais "légèrement autiste sur les bords" et je réalisai que cette impression avait bien une réalité "physiologique", neurologique.
L'autisme vint s'ajouter à mes autres centres d'intérêt qui gravitent tous autour de la santé, de la nature, de l'épanouissement de l'être, de la réalisation de soi.

En tant que naturopathe, je souhaite me spécialiser dans l'accompagnement des autistes, enfants autant qu'adultes.
La naturopathie, comme les TCC par exemple, n'est bien entendu pas là pour "soigner" l'autisme. Elle ne m'a pas rendue "neurotypique", mais elle peut aider à améliorer la santé de tous - autistes et non-autistes, tant au niveau physiologique, cognitif, que psycho-émotionnel.



*: "hikikomori" est un terme japonais pour désigner des adolescents qui restent pour certains pendant des années à vivre en reclus dans une pièce de l'appartement familial.

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