dimanche 1 mars 2015

Comorbidités relatives aux troubles du spectre de l'autisme

Un pdf sur le site d'Autism Canada... Je l'ai déniché grâce à un groupe de discussion facebook consacré à l'approche biomédicale de l'autisme.
Vive le net!


Extraits:
Page 3: "Selon les études, les personnes atteintes de TSA ont des taux beaucoup plus élevés que prévu d’otites et d’infections respiratoires, d’allergies alimentaires, de rhinite allergique, de dermatite atopique, de diabète de type 1, d’asthme, de problèmes gastro-intestinaux, de troubles du sommeil, de schizophrénie, de maux de tête et migraines, d’épilepsie et de dystrophie musculaire (Chen, 2013; Gurney, 2006; Isaksen et coll., 2012; Kohane et coll., 2012; Mazurek et coll., 2012; Schieve et coll., 2012)."

Page 6: "Avant, les TSA étaient communément compris comme étant un trouble neurodéveloppemental et comportemental n’affectant que les fonctions cérébrales et donc n’étant l’affaire que de la psychiatrie et de la neurologie. On reconnaît désormais de plus en plus qu’il s’agit en fait d’un trouble qui affecte tout le corps. Les déficiences principales en communication, en interaction sociale, en comportements stéréotypés, restrictifs ou communs notés dans les TSA sont maintenant expliquées comme des manifestations en surface d’une variété de procédés biologiques et systémiques complexes."

Page 10: "Une quantité croissante de preuves suggère qu’il existe un lien entre la présence de troubles allergiques, y compris les allergies alimentaires, et le développement comportemental et neurologique (Chang et coll., 2013; Khandaker et coll., 2013; Meldrum et coll., 2012). Les réactions allergiques dues aux IgE et aux non IgE sont toutes deux reconnues comme des facteurs causals d’anxiété et de troubles de l’humeur. De telles réactions contribuent aux problèmes de concentration, à l’irritabilité, aux tics, à l’hyperactivité, aux troubles du sommeil et à la somnolence de jour, tant chez les enfants que chez les adultes (Dahl et coll., 1995; Shyu et coll., 2012)."

Page 13: "Il est important dans ce contexte de souligner que plusieurs types de dysfonctions neurologiques sont des manifestations bien connues de la sensibilité au gluten chez les humains, et que celles-ci peuvent avoir lieu même en l’absence de symptômes intestinaux. Les professionnels de la santé devraient prendre connaissance de la possibilité d’une intolérance non cœliaque chez certains patients atteints de TSA, surtout ceux souffrant de maladies atopiques, de migraines et de troubles d’anxiété ou d’humeur. On conseille aux cliniciens de se familiariser avec les présentations neurologiques communes de l’intolérance au gluten, comme l’épilepsie, l’ataxie, la neuropathie, les migraines, les sautes d’humeur et l’anxiété, ainsi qu’avec le moyen de diagnostiquer cette maladie (Hadjivassiliou, 2014; Peters et coll., 2014)."

http://autismcanada.org/fr/pdfs/MedicalComorbidities.pdf